Selon un document de l’IGEF (Inspection Générale de l’Education et de la Formation) parcouru par Samabac.com, on peut lire ceci :
« Aujourd’hui les banques des épreuves sont presque vides et offrent par conséquent peu de choix aux commissions et aux IGEF pour la conception-validation des épreuves finales. Il s’y ajoute que les propositions sont souvent faites par les professeurs de mathématiques pas très expérimentés et, qui plus est, n’ont pas eu l’occasion d’échanger avec les IGEF sur l’esprit et les formats des épreuves. Des propositions sont faites par les professeurs considérés expérimentés qui, pour la plupart, reproduisent des formats qui ne laissent pas de place à de l’innovation documentée.
Fort de ces constats et dans un souci d’alimenter de façon conséquente la banque d’épreuves, l’Office de baccalauréat et l’IGEF proposent une nouvelle forme de collecte d’épreuves. Ils ne sollicitent cette année pas des épreuves complètes. Il sera demandé aux enseignants de proposer des exercices ou des problèmes composants essentiels des épreuves. Un nombre plus important mais contrôlé de professeurs de mathématiques seront sollicités.
L’épreuve du concours général est une épreuve qui est commune à toutes les séries. L’objectif visé est de repérer les meilleurs élèves en mathématiques des classes de terminales : ceux-là qui ont des capacités de mobilisation des acquis de base des programmes pour faire face à des situations nouvelles ; ceux qui sont capables de surprendre par la finesse de leur raisonnement, leur persévérance et le sens de la rigueur. L’épreuve doit être la plus discriminatoire possible. Elle doit permettre à tous les candidats de s’engager effectivement. Les bons élèves doivent avoir la moyenne et l’épreuve doit permettre aux meilleurs de se distinguer. La durée de cette épreuve est de six heures. L’épreuve est faite d’un exercice qui s’appuie sur un domaine et d’un problème.
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