COMMENT RÉUSSIR FACILEMENT UNE DISSERTATION

I. Les différentes parties de la dissertation
La dissertation comporte trois parties majeures.
3.1.L’introduction
L’introduction s’organise en trois parties :
3.1.1. Amener le sujet , l’amorce ou l’entrée en matière
Il existe plusieurs manières d’entrée en matière :
On partir d’un rappel très bref, d’un constat, d’une définition, d’une image ou d’une comparaison pour cerner le
sujet et éventuellement en fixer les contours, les limites. Il est parfois utile de replacer le sujet dans son contexte
historique sans entrer dans les détails.
3.1.2. La problématique
Elle est posée à l’aide des questions, montrer les interrogations soulevées, par le sujet en reprenant quand c’est
possible le mot clef ou en reformulant le sujet en d’autres termes sous forme d’une ou de plusieurs questions.
Quand la problématique est posée sous forme interrogative, le plan l’est sous forme affirmative et vis-versa.
3.1.3. Le plan
L’annonce du plan permet d’énoncer les idées principales autour desquelles s’articule le devoir. Elle se fait
directement (« le plan sera organisé autour des trois thèmes suivants… ») ou indirectement, en même temps que
la problématique rédigée sous la forme de trois questions.
NB : En classe l’induction ne doit être ni trop longue, ni trop courte. Elle doit être élaborée autour d’une dizaine
de lignes.
IV. Le développement
Rédiger le développement directement « au propre » en parties séparées. Il s’agit exactement de rédiger et
d’argumenter idée par idée. Pour argumenter une idée, l’élève doit :
 Exposer l’idée principale au début de chaque partie ;
 la développer , la soutenir ou l’illustrer en donnant des exemples, des preuves ou des arguments (dates,
lieux. évènements..).
Rédiger des transitions courtes entre les parties : une transition conclut une partie, annonce la partie suivante.
Elle permet de monter la logique d’organisation du devoir. Eviter les mauvaises transitons du genre « nous avons
vu dans la première partie.., nous étudierons dans la seconde . . ., en conclusion nous dirons que . . ..).
Utiliser de bonnes transitions marquant une véritable relation un mot ou un groupe de mots par exemple: et, ou,
ni (ni…. ni……), mais, cependant, néanmoins, toutefois, malgré, …) car, or, donc (par conséquent, en
conséquence) non seulement, …mais encore… d’une part…, d’autre part…
NB : Soigner la présentation et la disposition
– Aérer le devoir en laissant un espace entre l’introduction et le développement et la conclusion, mais aussi entre
deux parties.
– Faire des alinéas (aller à la ligne) pour distinguer les sous-parties.
V. La conclusion
C’est l’aboutissement du raisonnement. Elle comporte deux parties :
 Le bilan : il consiste à résumer, en évitant toute redite (utilisation du même terme), les aboutissements
de la réflexion conduite dans le développement. On répond alors avec clarté aux questions posées par la
problématique dans l’introduction en ciblant des réponses sur ce qu’on considère comme essentiel.
 L’ouverture ou l’élargissement : il ne s’agit pas d’ouvrir une perspective sur un avenir lointain mais
d’évoquer discrètement un problème à court et moyen terme soulevé par le sujet que l’on vient de traiter.
Quelques conseils
 Pour le plan
Le plan doit comporter un nombre limité de parties équilibrées (2 à 3), les parties exposant en principe des idées
d’égal intérêt et de longueur comparable. Il faut le détailler au brouillon pour éviter les répétitions et les oublis

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