COURS

FOCUS SUR LA PHILOSOPHIE

๐‹๐ž ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐๐ž ๐ƒ๐ž๐ฌ๐œ๐š๐ซ๐ญ๐ž๐ฌ ๐๐š๐ง๐ฌ ๐ฅ๐ž ๐๐ข๐ฌ๐œ๐จ๐ฎ๐ซ๐ฌ ๐๐ž ๐ฅ๐š ๐ฆ๐ž๐ญ๐ก๐จ๐๐ž._

_๐Ÿ”ด๐‚๐š๐ซ๐š๐œ๐ญ๐žฬ๐ซ๐ข๐ฌ๐ญ๐ข๐ช๐ฎ๐ž ๐๐ฎ ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐‚๐š๐ซ๐ญ๐žฬ๐ฌ๐ข๐ž๐ง_

_๐ŸŸข๐ƒ๐ข๐Ÿ๐Ÿ๐žฬ๐ซ๐ž๐ง๐œ๐ž๐ฌ ๐ž๐ง๐ญ๐ซ๐ž ๐ฅ๐ž ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐‚๐š๐ซ๐ญ๐žฬ๐ฌ๐ข๐ž๐ง ๐ž๐ญ ๐ฅ๐ž ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐’๐œ๐ž๐ฉ๐ญ๐ข๐ช๐ฎ๐ž_

_โšซ๐‹๐ž ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐๐ž ๐ƒ๐ž๐ฌ๐œ๐š๐ซ๐ญ๐ž๐ฌ ๐๐š๐ง๐ฌ ๐ฅ๐ž ๐๐ข๐ฌ๐œ๐จ๐ฎ๐ซ๐ฌ ๐๐ž ๐ฅ๐š ๐ฆ๐ž๐ญ๐ก๐จ๐๐ž._

_Dans son ouvrage Discours de la mรฉthode, Descartes fonde sa mรฉthode philosophique sur le doute mรฉthodique. Ce doute est trรจs diffรฉrent du doute des sceptiques qui conduit ร  affirmer une seule chose: on ne peut rien affirmer du tout. Le doute des sceptiques est, dโ€™une certaine maniรจre, un suicide intellectuel. Pour Descartes, en revanche, douter cโ€™est confronter la rรฉalitรฉ ร  la puissance de la raison; le but nโ€™est pas de nier cette rรฉalitรฉ et de suspendre son jugement comme le font les sceptiques. Descartes nโ€™est donc pas un sceptique, cโ€™est un rationaliste, car il fonde sa pensรฉe sur la raison. Par lโ€™usage de la raison, il veut รฉtablir des vรฉritรฉs indubitables._

_*๐ŸŽฏLe doute, plutรดt que de nier la vรฉritรฉ, est le moyen pour lโ€™atteindre.*_

_Descartes applique ce doute de faรงon systรฉmatique, ร  tout ce qui peut รชtre objet dโ€™attention. Ce doute hyperbolique va buter contre une certitude fondamentale, celle que recherchait prรฉcisรฉment Descartes : ยซ Je pense donc je suis ยป (cogito ergo sum). Pour Descartes, cโ€™est une vรฉritรฉ absolue, fondement de toute certitude et de toute philosophie. Lorsque je pense, je ne peux pas douter que je pense, car douter, cโ€™est penser. Dit autrement: je ne peux pas douter que je doute. Dans lโ€™expรฉrience du cogito, que tout รฉlรจve peut reproduire pour lui-mรชme en suivant lโ€™exemple de Descartes, le penseur identifie lโ€™รชtre et la pensรฉe. Au moment oรน je pense, jโ€™existe nรฉcessairement. Penser, cโ€™est exister. Ce qui fait dire ร  Descartes dans le Discours de la mรฉthode : ยซ Cette proposition, je suis, jโ€™existe, est nรฉcessairement vraie toutes les fois que je la conรงois en mon esprit. ยป La conscience de soi est la premiรจre vรฉritรฉ, la certitude fondamentale, le point de dรฉpart qui permet ensuite de raisonner, et de construire une science rationnelle._

_*๐ŸŽฏLa dรฉmarche du doute*_

_En matiรจre dโ€™action, lโ€™incertitude est acceptable. En revanche, en matiรจre de vรฉritรฉ thรฉorique, la certitude est nรฉcessaire. Descartes dรฉcide de procรฉder ร  un tri dans toutes ses connaissances: il rejette absolument tout ce qui peut sembler douteux. Animรฉ par lโ€™espoir dโ€™accรฉder ร  une vรฉritรฉ fondamentale qui rรฉsiste au doute, il applique sa mรฉthode du doute mรฉthodique. Ce nโ€™est pas tant le monde qui est niรฉ que notre confiance naturelle, spontanรฉe, dans lโ€™existence du monde. Le fait de douter du monde ne change en rien ce monde ; ce qui change, cโ€™est ma reprรฉsentation du monde, cโ€™est-ร -dire ce que le monde est pour moi, dans mon esprit. Descartes commence par douter des sensations. Puis, il applique son doute aux dรฉmonstrations quโ€™il estimait justes auparavant. Les arguments des erreurs des sens et du rรชve permettent la radicalisation du doute : cโ€™est le doute hyperbolique. Voyant que rien ne rรฉsiste ร  son doute, Descartes finit mรชme par remettre en question chacune de ses pensรฉes. Son esprit totalement mis ร  nu, il constate alors quโ€™une seule vรฉritรฉ rรฉsiste ร  son doute, cโ€™est quโ€™il pense, et que sโ€™il pense, il est._

_๐Ÿง๐Ÿพโ€โ™‚๏ธCette vรฉritรฉ fondamentale et indubitable, la conscience de soi, va alors servir de premier principe dans la philosophie de Descartes._

๐Ÿ”ด๐‚๐š๐ซ๐š๐œ๐ญ๐žฬ๐ซ๐ข๐ฌ๐ญ๐ข๐ช๐ฎ๐ž ๐๐ฎ ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐‚๐š๐ซ๐ญ๐žฬ๐ฌ๐ข๐ž๐ง

_Le doute cartรฉsien est radical (il s’exerce sur tout), volontaire, mรฉthodique et momentanรฉ._

_Son but est de purifier le jugement, de dรฉbarrasser chacun de nous des prรฉjugรฉs qui entravent la pensรฉe, de libรฉrer les hommes des sens qui piรจgent l’homme._

_*๐ŸŸข๐ƒ๐ข๐Ÿ๐Ÿ๐žฬ๐ซ๐ž๐ง๐œ๐ž๐ฌ ๐ž๐ง๐ญ๐ซ๐ž ๐ฅ๐ž ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐‚๐š๐ซ๐ญ๐žฬ๐ฌ๐ข๐ž๐ง ๐ž๐ญ ๐ฅ๐ž ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐’๐œ๐ž๐ฉ๐ญ๐ข๐ช๐ฎ๐ž*_

๐ŸŽฏ๐‹๐ž ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐’๐œ๐ž๐ฉ๐ญ๐ข๐ช๐ฎ๐ž

_Le doute sceptique a pour unique fonction de libรฉrer l’homme de tout jugement, car les sceptiques ne croient pas que l’homme puisse atteindre une vรฉritรฉ quelconque. Il est systรฉmatique, et permanent._

_*๐ŸŽฏ๐‹๐ž ๐๐จ๐ฎ๐ญ๐ž ๐‚๐š๐ซ๐ญ๐žฬ๐ฌ๐ข๐ž๐ง*_

_Le doute cartรฉsien est provisoire, il a pour but de trouver une vรฉritรฉ, une certitude qui y rรฉsiste. Il douta de tout, mรชme de son propre corps. Une seule vรฉritรฉ rรฉsista ร  cette รฉpreuve : mรชme lorsque je pense faux, je pense. Cogito ergo sum !_
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